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Le boudoir de Violette
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24 juillet 2007

Ihiyr goralechem avadon lanetzach

A la fin du mois d'août, je ne serai plus l'heureuse conductrice d'une twingo violette. Je ne serai plus repérable à 10.000 kilomètres à la ronde. L'Homme n'aura plus l'air d'une fille au volant. Nan, tout ça ce sera terminé. A la fin du mois d'août, nous allons devenir les heureux propriétaires d'une C4 grise. Je suis contente, même si au départ nous la voulions noire. Gris c'est bien, pas salissant et passe partout. Ca me changera de mon violet habituel.

Je suis donc contente, c'est la concrétisation d'un des projets que nous avions en commun. Certes ça n'a rien de farimineux ou de super extraordinaire mais pour moi ça veut dire pas mal de choses. Ca donne du poids à notre relation, on fait des choses ensemble, on avance ensemble. On devient vraiment deux. Ca me ravit. Je ne sais pas si pour l'Homme c'est la même chose, il est très content mais je pense qu'il est tout foufou à l'idée d'avoir une voiture nouvelle et assez performante. C'est un mec quoi. Il a beau être "L'Homme", j'ai beau être totalement dingue de lui ... il n'en reste pas moins homme et c'est bien connu que les hommes sont assez fan de voitures, à quelques exceptions près.

Sinon dans ma dernière note, je parlais de mon adorable bracelet Lolita Lempicka. Je l'ai bien reçu. Comme prévu, je me suis tamponnée une monstrueuse queue à la Poste mais c'était courru d'avance. Et la dame du guichet était souriante comme un lanceur de poids est-allemand. C'est la Poste quoi. Le bracelet est tout à fait comme je le voulais : gris (décidemment je fais dans le gris) avec une toute belle coccinelle rouge. Mais en fait je suis un peu déçue. Première déception dès l'ouverture du paquet. J'ai un poignet trop gros et le bracelet me colle, pire en fait je ne peux même pas l'attacher toute seule. J'ai forcément besoin de l'aide de l'Homme. Moi qui voulais lui montrer directement à mon bras quand il est rentré, c'était fichu. Autre grosse déception, il s'est cassé 1h30 après l'avoir mis à mon poignet. J'ai levé le bras et paf ! la coccinelle s'est barrée. Un des maillons s'est ouvert et a laissé échapper la petite bestiole. Je suis dégoûtée en fait. Surtout que je n'ai pas moyen de l'échanger ou de me faire rembourser. Trop la fête.

A part ça, vendredi soir j'ai mis les patounes à Paris pour la seconde fois depuis que je suis en région parisienne, je sais que je fais très fort sur ce coup là. L'Homme et moi avons dîné avec le Nervé et Laurence, sa chérite que je ne connaissais pas. Ambiance sud-américaine et détendue. C'était super et ça m'a fait très plaisir de passer un moment avec mon pote. J'étais ravie aussi de connaitre son amie avec qui je me suis bien entendue. Et j'étais contente aussi de constater que l'Homme a bien apprécié ce moment lui aussi. Ca fait du bien de voir un peu de monde comme ça, de façon informelle et improvisée.

Et pis sinon, rien de nouveau. J'attends l'arrivée du dermier tome de Harry Potter en français (taisez vous si vous connaissez déjà la fin, je ne veux rien savoir). En fait je l'ai déjà reservé au moins comme ça je suis certaine de l'avoir. Bien entendu, j'ai l'intention d'aller le chercher le jour même de sa sortie. En arrivant du boulot, hop un crochet par le centre commercial et hop à moi un week-end potteresque. Vite vite j'ai hâte de connaitre la suite des aventures du petit sorcier à lunettes.

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